Il a été mis en examen pour escroquerie aggravée, abus de fichiers, diffusion non autorisée d’informations personnelles portant atteinte à la vie privée, usurpation d’identité d’un fonctionnaire de police et collecte frauduleuse d’informations personnelles.
Il a été écroué par les policiers de la répression des atteintes aux personnes (BRDP) et de la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) mardi à son domicile d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), selon une source au fait du dossier qui a confirmé une information de TF1.
Rappeurs et potentielles stars de la télé-réalité
L’individu a utilisé la technique du « spoofing », une méthode d’usurpation de téléphone qui permet de faire croire au numéro souhaité sur le téléphone d’une autre personne.
Il a pu escroquer plusieurs postes de police en maîtrisant le jargon policier et obtenir des informations privées sur les antécédents criminels de célébrités, notamment des rappeurs et des candidats de téléréalité ou inconnus.
Une deuxième personne au courant de la situation a déclaré à l’AFP qu' »il a reconnu avoir monétisé une partie de ce matériel » pendant sa détention.
La chaîne YouTube où il avait mis en ligne des enregistrements de ses discussions avec des policiers qui relayaient des informations sur les antécédents judiciaires d’influenceurs, de rappeurs, de personnalités de la téléréalité et de criminels n’était plus disponible vendredi. Pour ce faire, il avait modifié sa voix.