Le « niveau 3 » de la conduite autonome est légal à partir de ce jeudi. Il existe cinq niveaux gradués. Le troisième concerne les voitures partiellement autonomes. Le conducteur doit être sur ses gardes car il doit être prêt à prendre le volant à tout moment si la situation l’exige. Selon le site internet Les Echos, il existe d’autres exigences que celle-là.
Dédié à certaines routes
Le règlement du 29 juin 2021 précise les règles à respecter. Ainsi, la conduite autonome n’est autorisée que sur un nombre très limité de routes, plus précisément les voies qui disposent d’un terre-plein central et qui sont interdites aux piétons et aux vélos. Au-delà de 60 km/h, la conduite autonome devra également être déverrouillée. En clair, cela signifie que la nouvelle règle ne s’applique qu’à la conduite sur une autoroute ou dans une zone urbaine en cas de retards importants ou d’embouteillages.
La vitesse maximale à laquelle la conduite autonome de niveau 3 ne peut être activée devrait tout de même être augmentée, selon les informations de Numerama. Selon Franck Cazenave, expert en la matière et auteur d’un livre sur la question, « cette modification devrait évoluer à partir de janvier 2023, pour permettre la conduite automatique sur autoroute jusqu’à 130 km/h. »
Seule Mercedes a été autorisée.
Dans tous les cas, il est crucial de confirmer que votre voiture dispose de la technologie de conduite autonome autorisée de niveau 3. Mercedes est désormais le seul constructeur qui satisfait à toutes les exigences ; ses véhicules Classe S et EQS sont vendus en Allemagne depuis fin 2021. Les Teslas ne sont encore certifiées qu’au niveau 2.
Bientôt, des constructeurs comme BMW, Hyundai, Stellantis ou Volkswagen devraient commencer à vendre des voitures qui satisfont aux exigences. Cette autorisation de retirer les mains du volant s’accompagne de responsabilités. Si la conduite autonome est autorisée dans les circonstances décrites par le décret, le constructeur du véhicule sera responsable en cas d’accident.